Avec cette guerre, le quotidien des femmes a été très vite chamboulé. Leurs conditions de vie sont dures en temps de guerre et leurs rôles dans la société évoluent avec le poids des circonstances et la mobilisation de toutes les énergies nationales dans l'effort de guerre. Tout d'abord avec les pénuries alimentaires, car en temps de guerre les productions alimentaires se font rares. Les champs produisent beaucoup moins car se sont habituellement les hommes qui s'en occupent, bien qu'assez efficaces les femmes restent moins performantes dans ce domaine, il leur manque aussi des animaux de traits et des engrais qui leur faciliteraient la tâche. De plus, il faut parfois faire la queue durant de longs moments devant les magasins d'alimentation avant d’obtenir de la nourriture. Le manque de nourriture n’est pas la seule difficulté à laquelle doivent faire face les femmes, il est aussi difficile de se ravitailler en combustible de chauffage. L’essentiel des biens de la nation est d’abord donné à l’effort de guerre et aux poilus. Ce manque évident de confort renforce la difficulté des travaux des femmes car leurs corps sont affaiblis par les privations. Or, certains travaux des champs et ceux à l’usine comme le rôle des « munitionnettes » sont extrêmement physique et éprouvants pour les corps féminins. Il arrive souvent qu'elles tombent malades après des efforts intenses de longue durée. La vie des femmes est aussi difficile en l’absence des hommes partis au front qui sont avant d'être soldats ; des maris, des fils, des frères. Elles vivent dans l'attente de nouvelles du front grâce aux lettres que les soldats leurs envoient le plus souvent possible et l'angoisse permanente de perdre un être cher à tout moment du jour et de la nuit. Elles sont victimes de véritable souffrance morales. On décompte près de 630 000 veuves après le premier conflit mondial. Ce sont de nombreuses vies qui sont brisées à la suite de cette terrible période de l'histoire. Beaucoup de femmes resteront seules avec leurs enfants et devront se reconstruire moralement, tout en assurant la subsistance pour tout le foyer. Il ne faut pas non plus négliger le sort très difficile des femmes vivant dans les départements occupés par l’ennemi. On est sans nouvelle des familles et des maris pendant toute la guerre et on doit subir une occupation très dure de la part des Allemands. Les femmes, malgré ces conditions de vies déplorables, ont toujours assurées leur rôle traditionnel ainsi que le rôle qu'on leur à attribué durant la Première Guerre mondiale. Cette guerre correspond à une forte poussée du travail féminin. Elle sont forcées à faire un travail qu'elles ne connaissent pas, à apprendre des gestes inconnus jusqu'alors et se comporter en « homme modèle » . Cela va changer leurs habitudes : elles s’habillent comme des hommes, font des gestes d’hommes, travaillent comme des hommes. Les femmes s’impliquent aussi plus directement dans un certain nombre d’emplois. La figure de l’infirmière est beaucoup plus féminine : l’infirmière dont l’habit blanc est synonyme de pureté, guérit les corps et les âmes. Elle accompagne l’action des médecins tout en consolant les blessés. Les marraines de guerre ont aussi pour rôle de soutenir les combattants qui n’ont pas de familles ou qui se trouvent dans les zones occupées par les Allemands. Enfin, elles ont aussi été employés dans les services publics. Dans tous les cas, l’intervention des femmes se fait au nom du service de la patrie. C’est bien toute la nation qui est mobilisée pour faire triompher l’indépendance nationale. La guerre totale a donc complètement modifié et transformé le rôle et la place des femmes dans le monde du travail et dans la société. Elle a gagné une place plus importante dans la société, elles ont gagné le début d’une émancipation face à leur mari car elles ont montré qu’elles pouvaient assurer de nombreux rôles qui étaient précédemment réservés aux hommes. Cette émancipation reste toutefois limitée comme le montre l’échec de l’obtention du droit de vote. Celui-ci avait été approuvé par l’Assemblée nationale mais il a été finalement rejeté par le sénat en 1922.
Avec cette guerre, le quotidien des femmes a été très vite chamboulé. Leurs conditions de vie sont dures en temps de guerre et leurs rôles dans la société évoluent avec le poids des circonstances et la mobilisation de toutes les énergies nationales dans l'effort de guerre.
Tout d'abord avec les pénuries alimentaires, car en temps de guerre les productions alimentaires se font rares. Les champs produisent beaucoup moins car se sont habituellement les hommes qui s'en occupent, bien qu'assez efficaces les femmes restent moins performantes dans ce domaine, il leur manque aussi des animaux de traits et des engrais qui leur faciliteraient la tâche. De plus, il faut parfois faire la queue durant de longs moments devant les magasins d'alimentation avant d’obtenir de la nourriture.
Le manque de nourriture n’est pas la seule difficulté à laquelle doivent faire face les femmes, il est aussi difficile de se ravitailler en combustible de chauffage. L’essentiel des biens de la nation est d’abord donné à l’effort de guerre et aux poilus. Ce manque évident de confort renforce la difficulté des travaux des femmes car leurs corps sont affaiblis par les privations. Or, certains travaux des champs et ceux à l’usine comme le rôle des « munitionnettes » sont extrêmement physique et éprouvants pour les corps féminins. Il arrive souvent qu'elles tombent malades après des efforts intenses de longue durée.
La vie des femmes est aussi difficile en l’absence des hommes partis au front qui sont avant d'être soldats ; des maris, des fils, des frères. Elles vivent dans l'attente de nouvelles du front grâce aux lettres que les soldats leurs envoient le plus souvent possible et l'angoisse permanente de perdre un être cher à tout moment du jour et de la nuit. Elles sont victimes de véritable souffrance morales.
On décompte près de 630 000 veuves après le premier conflit mondial. Ce sont de nombreuses vies qui sont brisées à la suite de cette terrible période de l'histoire. Beaucoup de femmes resteront seules avec leurs enfants et devront se reconstruire moralement, tout en assurant la subsistance pour tout le foyer. Il ne faut pas non plus négliger le sort très difficile des femmes vivant dans les départements occupés par l’ennemi. On est sans nouvelle des familles et des maris pendant toute la guerre et on doit subir une occupation très dure de la part des Allemands.
Les femmes, malgré ces conditions de vies déplorables, ont toujours assurées leur rôle traditionnel ainsi que le rôle qu'on leur à attribué durant la Première Guerre mondiale. Cette guerre correspond à une forte poussée du travail féminin. Elle sont forcées à faire un travail qu'elles ne connaissent pas, à apprendre des gestes inconnus jusqu'alors et se comporter en « homme modèle » . Cela va changer leurs habitudes : elles s’habillent comme des hommes, font des gestes d’hommes, travaillent comme des hommes.
Les femmes s’impliquent aussi plus directement dans un certain nombre d’emplois. La figure de l’infirmière est beaucoup plus féminine : l’infirmière dont l’habit blanc est synonyme de pureté, guérit les corps et les âmes. Elle accompagne l’action des médecins tout en consolant les blessés. Les marraines de guerre ont aussi pour rôle de soutenir les combattants qui n’ont pas de familles ou qui se trouvent dans les zones occupées par les Allemands.
Enfin, elles ont aussi été employés dans les services publics. Dans tous les cas, l’intervention des femmes se fait au nom du service de la patrie. C’est bien toute la nation qui est mobilisée pour faire triompher l’indépendance nationale. La guerre totale a donc complètement modifié et transformé le rôle et la place des femmes dans le monde du travail et dans la société. Elle a gagné une place plus importante dans la société, elles ont gagné le début d’une émancipation face à leur mari car elles ont montré qu’elles pouvaient assurer de nombreux rôles qui étaient précédemment réservés aux hommes.
Cette émancipation reste toutefois limitée comme le montre l’échec de l’obtention du droit de vote. Celui-ci avait été approuvé par l’Assemblée nationale mais il a été finalement rejeté par le sénat en 1922.